L’Ambassade de France en Arménie a organisé, avec l’ONG environnementale arménienne Khazer, une journée d’étude autour des enjeux de la COP 21 et de la contribution nationale arménienne. L’UNDP, l’OSCE et la Croix Rouge arménienne étaient aussi associés à l’événement.

Regroupant plus de 100 membres de la société civile arménienne, principalement des associations environnementales et éducatives, des universitaires et chercheurs, mais aussi de nombreux élus, des organisations internationales, et des entreprises, la journée d’études a été ouverte par le Vice-Ministre de la Protection de la Nature de la République d’Arménie, Simon Papyan, qui a présenté les choix stratégiques de l’Arménie dans l’élaboration de sa contribution nationale. A sa suite, Aram Gabrielyan, Point Focal National de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques en Arménie, et Diana Harutiunyan, chef du Projet énergie durable à l’UNDP ont détaillé les grandes lignes de la Contribution Nationale arménienne, en insistant sur les engagements chiffrés et les avec liens la Stratégie nationale de développement 2014-2015.

Pour la partie française, Jean-Michel Kasbarian, Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle, a exposé les objectifs de la présidence française de la COP 21, les enjeux du Sommet et de l’Alliance de Paris. Arnaud Biolay, directeur opérationnel de l’entreprise Armwater, filiale arménienne du groupe français SAUR qui gère l’eau potable dans près de 400 communes du pays, a présenté l’action de son entreprise pour la préservation de l’environnement en Arménie, en particulier la gestion durable de l’eau.

Suren Movsisyan, Coordinateur Nationale de la Croix-Rouge Arménienne, a évoqué les actions de sensibilisation réalisées par son organisation auprès de la jeunesse arménienne autour des thématiques environnementales. Ont suivi différentes présentations très concrètes de solutions pour l’efficacité énergétique, la gestion des déchets, la production d’énergie alternative, l’aménagement durable des territoires ruraux, l’éducation à l’environnement et la protection de la biodiversité. Les échanges ont été soutenus avec la salle, démontrant que la lutte contre le réchauffement climatique n’est pas seulement une question institutionnelle mais véritablement l’affaire des acteurs de terrain, de la société civile qui entend promouvoir et mettre en œuvre localement des solutions innovantes.

 

Source : Ambassade de France en Arménie

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